La logique voudrait que l'on apprenne "par cerveau", puisque ce dernier est le gardien de l'intelligence. Toutefois,dans l'Antiquité, les traités d'anatomie considéraient le coeur comme le siège des émotions, des passions, de la volonté, du courage, mais aussi de la pensée, de l'intelligence et de la mémoire. Voilà pourquoi, à partir du XIIIè siècle, on apprenait et on savait "par coeur". L'expression a traversé les siècles même si on sait depuis une époque récente que la mémoire est une affaire de cerveau et non du coeur...
Pierre-Auguste Renoir, La lecture (1890) |
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